Contexte

Malgré ses richesses naturelles, le Cameroun reste un pays en développement. Selon la banque mondiale, plus de 40 % de la population y vivent sous le seuil de  pauvreté. Ce qui se traduit pour certain par l’incapacité d’accéder à l’éducation, à la santé, au développement, etc.

En 2009, l’État du Cameroun s’est doté d’un document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) dans lequel, il ambitionne être un pays émergent à l’horizon 2035. Ce DSCE reste un cadre fédérateur de l’ensemble de ses politiques sectorielles de développement. Pour concrétiser les orientations stratégiques nationales, l’État du Cameroun à travers son gouvernement a défini plusieurs secteurs prioritaires pour redynamiser son économie et générer des emplois. Le développement des secteurs miniers (Gaz, Fer, Uranium), Agro-industriels, infrastructurels et de la conservation (parcs nationaux, réserves de faune) ont été ciblés comme les principales sources de croissance économique.

Dans la zone Kribi Campo Ma’an qui est notre principale zone d’intervention, on observe de façon exacte la matérialisation de ce DSCE à travers la construction d’infrastructure, l’essor des entreprises agro industrielles et minières, sans compter les industries forestières déjà très présentes.

Or, ces projets sont menés sur les territoires de vie traditionnelle des communautés locales et autochtones qui ne bénéficient en rien de ces projets mais qui perdent plutôt leur moyen de subsistance, leur tradition et leur environnement. L’exploitation des ressources naturelles ne sont souvent pas effectuées de façon durable contrevenant aux engagements pris par le Cameroun par la ratification de traités internationaux.

Entre développement économique, respect des communautés et de l’environnement  APED à travers ses axes d’intervention se veut trouver l’équilibre afin que toutes les couches de la société bénéficient des richesses naturelles de la région et ce de façon durable. C’est pourquoi nos quatre domaines d’action sont pour les cinq ans à venir :